Huile essentielle d’hélichryse italienne bio

Sous-espèces de l’hélichryse italienne bio : différences botaniques et propriétés de l’huile essentielle

L’huile essentielle d’hélichryse italienne bio est issue d’une plante vivace de 20 à 50 cm de hauteur qui fleurit de juin à août. Il existe plusieurs sous-espèces qui se distinguent de l’espèce-type par leur habitat et de subtiles différences observables sur la plante.

L’huile essentielle d’hélichryse italienne bio est ainsi subdivisée en trois grandes sous-espèces :

  • Helichrysum italicum subsp. Italicum est l’Immortelle d’Italie, par définition. Elle se trouve sur les rochers, les coteaux et les terres arides de la Corse, de l’Espagne, de l’Italie et de la France Continentale.
  • Helichrysum italicum subsp. microphyllum se distingue de l’espèce-type par des feuilles plus courtes et des bractées glanduleuses sur le dos. On la rencontre sur les plages et falaises à l’extrême sud de la Corse, en Sardaigne, sur les îles Baléares, en Crète et dans les Cyclades.
  • Helichrysum italicum subsp. Serotinum se distingue de l’espèce-type par des capitules plus ovoïdes et oblongs, ainsi que des achaines (ou akènes) dépourvus de glandes. Elle existe sur les rochers du Sud-ouest de l’Europe, en Espagne et au Portugal.

Les bienfaits associés à chaque variété

Les propriétés thérapeutiques de l’huile essentielle d’hélichryse italienne bio sont présentes dans toutes les sous-espèces présentées ci-dessus : son action est vérifiée sur les hématomes, ses effets anti-inflammatoires et antioxydants, ses vertus dermatologiques (cicatrisation, psoriasis, anti-érythémateux, production de collagène…), son action antibactérienne, antivirale, etc.

Notez que la composition chimique de l’Immortelle peut varier, selon les sous-espèces : par exemple, la sous-espèce Microphyllum est plus riche en composés oxygénés et en acétate de néryle (action anti-inflammatoire), mais se caractérise par l’absence de β-dicétones (cicatrisation).

Par ailleurs, dans la composition de l’huile essentielle d’hélichryse italienne, quelle que soit la sous-espèce utilisée, ces fluctuations peuvent aussi s’expliquer par le cycle végétatif : le pourcentage d’acétate de néryle est plus important en floraison, alors que celui de β-dicétones est plus élevé durant la dormance de la plante.

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